Corrida concours du vendredi 19
juillet 2024
Toros de Saltillo | Conde de la Corte | Dolores Aguirre |
Peñajara | Flor de Jara | Christophe Yonnet
Un défilé d'élevages de grande notoriété et trois toreros rompus aux défis des arènes les plus exigeantes. |
Les toreros
Fernando Robleño
Né
le 13/09/1979 à Madrid
Début avec picadors : 04/05/1997 à Colmenar de Oreja Alternative : Torrejon de Ardoz le 20/06/2000 Temporada 2023 : 8 corridas |
Un des toreros préférés de
l'aficion madrilène, plaza où l'on ne compte plus ses brillantes
prestations. Les Montois gardent en mémoire cette soirée de juillet
2012 face à deux terrifiants toros d'Escolar Gil où son attitude
reste une référence. Sa toreria et son classicisme auraient dû le
hisser vers un autre statut, mais le monde taurin parfois injuste
ne lui a pas offert l'opportunité d'intégrer un autre circuit que
celui des corridas dures. L'an passé, face au lot de Cebada Gago,
il a réalisé la meilleure prestation de la tarde faite de classe et
de bon goût. On appréciera sa présence en tant que chef de lidia
pour cette corrida concours.
Morenito de Aranda
|
Né
le 10/11/1985 à Aranda de Duero
Début avec picadors : 02/09/2002 à Medina del Campo Alternative : Valladolid le 14/05/2005 Temporada 2023 : 13 corridas |
Au fil des années, Morenito de
Aranda se forge une place éminente au sein du peloton des toreros
destinés à affronter les ganaderias toristas. Il a notamment
envoûté le public madrilène lors d'une mémorable faena face à un
pensionnaire de Montealto en 2015. Ce qui suscite l'étonnement,
c'est son style classique et pur, dont la grâce aurait du le
propulser au niveau des plus grands. Les aficionados du sud-ouest,
dont le discernement ne faiblit pas, l'ont depuis quelques années
adopté et désormais le plébiscitent, clamant haut et fort leur
désir de le voir figurer sur les affiches de leurs ferias. C'est un
français, Jean François Piles, qui a récemment pris en main les
rênes du destin de ce torero empreint de délicatesse et de
maîtrise.
Alberto Lamelas
|
Né
le 03/10/1984 à Cortijos Nuevos (Espagne)
Début avec picadors : 26/06/2005 à Navas de San Juan Alternative : Valdemoro le 08/05/2009 Parrain : Javier Valverde Temporada 2023 : 8 corridas |
Belluaire dont le courage et la
générosité face à Estanquero, un grand toro de Miura en juillet
2016, avait conquis le public du Plumaçon, Alberto Lamelas consacre
sa carrière aux corridas dures, parfois marquée par des prestations
héroïques mais aussi de graves blessures. Pour subvenir à ses
besoins, il alterne sa passion de torero et le métier de chauffeur
de taxi. L'aficion montoise apprécie et plébiscite ce torero
depuis longtemps. Une certitude, Alberto Lamelas se donnera corps
et âme et participera à fond au bon déroulement de cette corrida
concours.
Les élevages
Saltillo
Présentation au Plumaçon
C'est en 2013 que José Joaquin Moreno de Silva rachète l'élevage de Saltillo à ses cousins parvenant ainsi à réunir deux parties du cheptel familial. Il élève un toro des plus difficile à toréer, souvent très agressif à la sortie et offrant beaucoup de genio par la suite. Du toro de sentido comme l'aiment certains aficionados toristas. Du combat en perspective.
C'est en 2013 que José Joaquin Moreno de Silva rachète l'élevage de Saltillo à ses cousins parvenant ainsi à réunir deux parties du cheptel familial. Il élève un toro des plus difficile à toréer, souvent très agressif à la sortie et offrant beaucoup de genio par la suite. Du toro de sentido comme l'aiment certains aficionados toristas. Du combat en perspective.
Conde de la Corte
Dernière apparition au Plumaçon : juillet 1975
Un des noms mythiques de l'histoire taurine. Repris en 2015 par Luis Guillermo Lopez, cet élevage à la camada très courte tente de retrouver son lustre d'antan en proposant un toro profond, assez bas, mais armé de manière impressionnante. De prime abord, un toro qui ne s'emploie qu'après réflexion. De même à la pique, où il tarde à montrer ses capacités mais qui peut surprendre et qui a besoin en face de l'autorité d'un torero de métier. Cet élevage s'est distingué lors de la corrida concours de Vic-Fezensac en 2023.
Un des noms mythiques de l'histoire taurine. Repris en 2015 par Luis Guillermo Lopez, cet élevage à la camada très courte tente de retrouver son lustre d'antan en proposant un toro profond, assez bas, mais armé de manière impressionnante. De prime abord, un toro qui ne s'emploie qu'après réflexion. De même à la pique, où il tarde à montrer ses capacités mais qui peut surprendre et qui a besoin en face de l'autorité d'un torero de métier. Cet élevage s'est distingué lors de la corrida concours de Vic-Fezensac en 2023.
Dolores Aguirre
Dernière apparition au Plumaçon : juillet 2018
Cette ganaderia est une des plus toristas de la cabaña brava. Des toros qui allient force et émotion en piste. Des toros fiers et imposants. Au décès de Dolores Aguirre en 2013, c'est sa fille Isabel qui a repris les rênes de l'élevage en conservant les mêmes exigences.
Cette ganaderia est une des plus toristas de la cabaña brava. Des toros qui allient force et émotion en piste. Des toros fiers et imposants. Au décès de Dolores Aguirre en 2013, c'est sa fille Isabel qui a repris les rênes de l'élevage en conservant les mêmes exigences.
Peñajara
Présentation au Plumaçon
En 2018, l'impresario Talaverano Antonio Rubio succède à José Rufino Martin à la tête de cet élevage de notoriété torista qui a besoin de se relancer dans un marché difficile d'accès. Les Peñajara interpellent à nouveau les aficionados grâce à des prestations remarquables comme à Cenicientos en 2021 ou Guadalix en 2022. Le toro de Peñajara peut se distinguer par sa caste, son comportement à la pique, sa bravoure et classe à la muleta, mais avec ce piquant qui, faute d'être correctement maîtrisé, peut faire passer un mauvais moment au torero qui l'affronte. 2024 marquera la présentation de cet élevage au Plumaçon.
En 2018, l'impresario Talaverano Antonio Rubio succède à José Rufino Martin à la tête de cet élevage de notoriété torista qui a besoin de se relancer dans un marché difficile d'accès. Les Peñajara interpellent à nouveau les aficionados grâce à des prestations remarquables comme à Cenicientos en 2021 ou Guadalix en 2022. Le toro de Peñajara peut se distinguer par sa caste, son comportement à la pique, sa bravoure et classe à la muleta, mais avec ce piquant qui, faute d'être correctement maîtrisé, peut faire passer un mauvais moment au torero qui l'affronte. 2024 marquera la présentation de cet élevage au Plumaçon.
Flor de Jara
Dernière apparition au Plumaçon : 26 août 2018 (1 novillo
concours de Saint-Perdon)
C'est en rachetant en 2008 la ganaderia de Bucaré à Javier Buendia que l'actuel propriétaire et ex matador de toros Carlos Aragon Cancela a créé l'élevage Flor de Jara en conservant la devise et le fer. Grâce à une sélection rigoureuse de ses reproducteurs favorisant bravoure et noblesse, il maintient l'espoir de faire ressurgir une rame précieuse de l'encaste Santa Coloma.
C'est en rachetant en 2008 la ganaderia de Bucaré à Javier Buendia que l'actuel propriétaire et ex matador de toros Carlos Aragon Cancela a créé l'élevage Flor de Jara en conservant la devise et le fer. Grâce à une sélection rigoureuse de ses reproducteurs favorisant bravoure et noblesse, il maintient l'espoir de faire ressurgir une rame précieuse de l'encaste Santa Coloma.
Christophe Yonnet
Présentation au Plumaçon
La ganaderia française la plus ancienne - 1859 - est aussi la première de France à avoir fait lidier ses toros dans des arènes prestigieuses (Barcelone, Madrid ou encore Séville) sous la tutelle d'Huber Yonnet. Porte drapeau des toros braves en France, l'héritage s'est poursuivi avec son fils Christophe. Malgré la disparition des deux hommes, la dynastie se poursuit grâce à Charlotte, fille de Christophe Yonnet, qui a aujourd'hui pris les rênes du cheptel sur les terres de la Bélugue. Passionnée, intrépide, munie d'une volonté de fer, elle a bien l'intention de préserver l'avenir du symbole par excellence du torisme français.
La ganaderia française la plus ancienne - 1859 - est aussi la première de France à avoir fait lidier ses toros dans des arènes prestigieuses (Barcelone, Madrid ou encore Séville) sous la tutelle d'Huber Yonnet. Porte drapeau des toros braves en France, l'héritage s'est poursuivi avec son fils Christophe. Malgré la disparition des deux hommes, la dynastie se poursuit grâce à Charlotte, fille de Christophe Yonnet, qui a aujourd'hui pris les rênes du cheptel sur les terres de la Bélugue. Passionnée, intrépide, munie d'une volonté de fer, elle a bien l'intention de préserver l'avenir du symbole par excellence du torisme français.