Corrida du samedi 18 juillet 2009
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Julio Aparicio
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Né le 4 janvier 1969 à Sevilla.
Alternative : 15 avril 1990 à Sevilla. Toros de Torrealta.
Parrain : Curro Romero - témoin : Esparto.
Confirmation : 18 mai 1994 - Toro de Manolo Gonzáles.
Parrain : Ortega Cano - Témoin : Jesulin de Ubrique.
N'a jamais torréé au Plumaçon.
Son parrain d'alternative n'était autre que Curro Romero et
Julio Aparicio fils a fait rêver avec une seule faena des tonnes
d'aficionados, c'était à Madrid et on s'en souvient encore.
Certains même continuent de le suivre, de temps à autre, pour
ressentir une émotion similaire. Le temps passe, Aparicio a fêté
ses 40 ans, et il distille toujours des passages de toreo
« grand cru ». C'est pour cela qu'on l'aime, pour ce
sentiment exacerbé, pour ces passes sublimes, pour ces instants,
pour leur fugacité. Quand l'art devient extase toutes les
barrières sautent et Julio fait partie de ces artistes, capables
du pire comme du meilleur, qui aimantent les
aficionados.
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Sébastien Castella
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Né le 31 janvier 1982 à Béziers.
Alternative : 12 août 2000 à Béziers. Toros de J. P.
Domecq. Parrain : Enrique Ponce - témoin : José Tomas.
Confirmation : 28 mai 2004 - Toro de Valdefresno. Parrain :
Enrique Ponce - Témoin : MatíasTejela.
A torréé au Plumaçon : 2002, 2004, 2007.
Le retour tant attendu après un an hors circuit dans le
Sud-Ouest. La plus grande figura française de tous les temps
rejoint Le Plumaçon précédé par l'aura de ses succès et avec un
toreo encore plus épanoui. Sur des terrains toujours aussi
engagés, avec des enchaînements oppressants, un hiératisme
détaché et sublime, il détient aujourd'hui plus que jamais un
temple au ralenti, d'une suavité ahurissante, que ce soit à la
cape ou à la muleta. Cette nouvelle dimension acquise, on la
retrouve aussi dans des passes bien plus prolongées, avec la
ceinture brisée, reflet de son toreo plus expansif. Avec José
Tomas et Perera, Sébastien est à l'avant-garde de la tauromachie
du XXI
ème
siècle.
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Jose Mari Dolls Samper "Manzanares"
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Né le 3 février
1982 à alicante.
Alternative : 24 juin 2003 à Alicante. Toros de Daniel Ruiz.
Parrain : Enrique Ponce - témoin : F. Rivera Ordoñez.
Confirmation : 17 mai 2005 - Toro de Garcigrande. Parrain :
César Jimenez - Témoin : Salvador Vega.
A torréé au Plumaçon : 2007, 2008.
« Empaque » est sans doute le mot qui le qualifie
le mieux, en français ça donnerait toréer avec prestance et une
pointe d'arrogance. De l'allure, de l'inné, de l'émotion sculptée,
qui pèse, qui transcende, qui vient de l'intérieur. Manzanares ne
laisse personne indifférent et en plus il a le « sitio »,
ce placement parfait et qui provoque l'émoi. José Mari gravit les
échelons, conquiert peu à peu les places fortes, comme Séville
cette année, évolue dans sa propre tauromachie, dans sa
connaissance. En tout cas il a déjà fait oublier qu'il était le
fils du grand Manzanares, et si certains retrouvent chez lui
parfois le père, il suit sa propre voie… royale.
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Victoriano del Rio
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Propriétaire : Victoriano del
Rio Cortés
Origine : Algarra, Jandilla, El Torreon.
Devise : jaune et noir.
Señal : "Muesca" à chaque oreille.
acienneté : 12 juillet 1942.
Finca : "El Palomar" - Guadalix de la Sierra (Madrid).
Une garantie de succès, même si tout demeure imprévisible, Victoriano s'est imposé partout dans les endroits clés, comme à Madrid par exemple la saison dernière lors de la corrida historique du 5 juin avec José Tomas. Un élevage basé sur un étalon fondamental du nom d'« Aldeano » qui a permis à l'éleveur madrilène de se hisser au plus haut, tout en évitant la consanguinité qui peut se révéler fatale. Après la disparition de ce toro, le fer a connu un court passage à vide mais il a de suite récupéré une régularité franchement enviable.
Dans notre pays, on doit à Victoriano le premier «indulto » à Nimes en 2001 de « Descarado » et de « Desgarbado » à Dax l'année dernière.
en savoir plus
Victoriano del Rio | ||
lien vers description de l'élevage "Victoriano del Rio" sur www.terredetoros.com | ||