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Historique des arènes du Plumaçon (5/7)

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5 - Les arènes depuis 1933

Fleuron du patrimoine montois, les arènes sont régulièrement l'objet d'aménagements esthétiques, fonctionnels ou sécuritaires.

 

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  Vue de haut en 1951


Dès 1933, les toreros se plaignent de l'absence d'un lieu de recueillement dans les arènes montoises. En 1956, "sur la demande instante des matadors", est envisagé l'aménagement d'un lieu de culte dans l'ancienne infirmerie. Mais le projet est budgétairement différé et la chapelle n'est finalement réalisée qu'en 1962.

 

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  Les arènes en 1954


Si les arènes sont avant tout un espace à vocation taurine, elles se transforment aussi de temps en temps en lieu de vie.

Les arènes du Plumaçon sont ainsi le cadre de spectacles de music-hall, de combats de boxe, d'exhibitions sportives, de meetings politiques, de comices agricoles, de jeux télévisés (Intervilles) et, fait marquant, elles ont­ accueilli, en 1976 puis en 1977, le premier festival punk français.

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Dans les années 1980


Pour afficher tant son côté taurin que celui de ville de sculptures, la municipalité aménage au fur et à mesure les alentours des arènes.

Depuis le 14 juillet 1990, face aux arènes, la place Stanislas-Baron réaménagée, accueille " La Force ". Une œuvre majeure du sculpteur Raoul Lamourdedieu qui symbolise l'affrontement de l'homme et de l'animal, thème évocateur des jeux tauromachiques.

Le 17 juillet 1992 est inaugurée devant l'entrée principale la statue " Torero ", œuvre réalisée la même année par le sculpteur Mauro Corda. Le 19 juillet 1992, deux jours plus tard, cette même entrée principale est rebaptisée "Nimeño II"en hommage au matador français décédé quelques mois plus tôt.

Si les arènes sont régulièrement entretenues, elles connaissent aussi de vastes travaux. Signalons par exemple les réhabilitations qui ont duré de 1996 à 1998 ainsi que les derniers travaux qui ont eu lieu en 2007 .


 

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Les arènes depuis 2007

 

Le 15 mars 2007 la qualité architecturale des arènes du Plumaçon a été récompensée par le Label Patrimoine du 20 ème siècle.



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Compléments d'informations








La chapelle

Réalisée par Franck Bonnefous la première année du mandat de la municipalité de Charles Lamarque-Cando, cette minuscule chapelle est bénie par le Chanoine Puzo, archiprêtre de Mont de Marsan, le samedi 21 juillet 1962.
D'à peine 8 m² de superficie, elle se situe sur le coté ouest du passage reliant le patio de cabello à la piste. Orientée sud-nord, elle mesure de 2.20 m à 2.60 m de largeur pour une longueur de 3.50 m. Le sol est revêtu de carreaux hexagonaux de céramique rouge.
Au-dessus de l'autel a été installé en 1963 un vitrail réalisé par Raymond Clercq-Roques, verrier à Albi, pour la somme forfaitaire de 500 NF. Ce panneau à armature de béton et verres de couleur, d'un diamètre d'un mètre, semble représenter une cape (mauve) et une muleta (rouge) ondulant sur un fond de sable (arène) avec une double croix.
Le petit autel est entièrement occupé par une statue de la vierge de la Macarena installée elle aussi en 1963. Cette vierge des Toreros porte le nom d'un quartier et d'u ne église de Séville. Seul autre mobilier de cette chapelle, deux chandeliers en fer forgé disposés de part et d'autre de l'autel, en applique sur le mur sud, et un prie-Dieu permettant aux matadors de se recueillir quelques instants avant de pénétrer dans le ruedo et de réciter « la supplique de la Vierge des Toreros ».
Cette chapelle des arènes du Plumaçon n'est utilisée que pendant la semaine des fêtes de la Madeleine, chaque année en juillet. Elle peut cependant être visité toute l'année, en s'adressant à la conciergerie des arènes montoises.

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  Suplica a la virgen de los toreros  
   O Macarena, Virgen de Sevilla, ampara, así como te lo van a pedir devotamente, a todos los toreros que salgan a este ruedo, dando ejemplo de valor, de fuerza, y de elegancia, frente a un pueblo en fiesta, acudido con verdadera afición a aplaudir sus prestigiosas bazanas.    ­  .
Intercede cerca de tu hijo Jesús para que todos los que entren en el ruedo escapen de todo peligro, cuando se enfrenten con a fuerza y el poder del noble animal que va a morir.
Te lo pedimos por tu hijo, Jesuscristo.



  Supplique à la vierge des toreros :
   O Macarena, Vierge de Séville, protège, comme ils vont te le demander dévotement, tous les toreros qui sortent dans ces arènes, donnant un exemple de valeur, de force et d'élégance, face à un public en fête, accouru avec une véritable passion pour applaudir leurs prestigieuses prouesses.
Interviens auprès de ton fils Jésus, pour que tous ceux qui entrent dans l'arène échappent à tout danger, quand ils affrontent la force et la puissance du noble animal qui va mourir.
Nous te le demandons par ton fils, Jésus-Christ.




















































































"La Force"

Réalisée dans les années 1920, donnée par le fils de l'artiste au musée en 1984, cette sculpture a dû être agrandie pour son installation. Cette copie fidèle de l'original a été confiée a Alexandre Sanchez, sculpteur landais. Avant l'épreuve finale en résine stratifiée patinée à l'imitation du bronze, il a été réalisé un moule (visible salle Charles Lamarque-Cando).

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"La Force"






















































































La statue "Torero"

En 1991, le musée Despiau-Wlérick expose les œuvres de Mauro Corda (né en 1960 à Lourdes). C'est là qu'un bronze seulement haut de 40 cm, le « Torero », retient l'attention de la municipalité. Séduite, et par le thème et par d'évidentes qualités plastiques, elle passe commande … mais pour une copie gigantesque.
Huit mois d'un travail acharné ont été nécessaire pour agrandir l'œuvre à l'échelle monumentale. Les dimensions imposantes, un nouveau rapport à la lumière, sa disposition sur un socle élevé sont autant de facteurs pris en compte par le sculpteur pour retravailler en profondeur cette nouvelle version du « Torero ».
Ainsi Mauro Corda a signé la plus grande œuvre tauromachique jamais réalisée présentant l'originalité de ne représenter aucun torero connu !
Ces 900kg de bronze fondu dominent aujourd'hui l'accès au Plumaçon.

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Le Torero, 1992, bronze (place des arènes)































































































Réhabilitations de 1996 à 1998

En 1996, près de soixante ans après l'agrandissement des arènes, il devient nécessaire d'entreprendre de vastes travaux de réhabilitation. Le temps, les intempéries ont eu raison des structures en béton qui laissent apparaître des signes de détérioration. En outre la réglementation, plus stricte que par le passé, impose la mise en conformité du lieu.
Vu l'importance des réfections, le projet global d'aménagement établi par les services techniques municipaux prévoit plusieurs tranches indépendantes de travaux. Ce programme va ainsi s'étaler sur trois années, ceci pour des raisons financières mais aussi parce qu'il n'est pas question de renoncer aux spectacles landais de l'été.
En 1996, les travaux concernent la rénovation des structures de béton armé et l'étanchéité de la couverture des gradins inférieurs. Les structures supérieures sont réhabilitées, les gradins ont bénéficié d'une couverture étanche et les banquettes en ciment ont été remplacées.
Avec ces nouvelles dispositions et la création de nouveaux dégagements, 500 places sont supprimées. La capacité des arènes passe donc à un peu plus de 7000 places.
Les travaux se poursuivent en 1997 avec la réfection des installations électriques et sonores. La réhabilitation complète de cet important édifice se termine en 1998.
Le montant des travaux s'élève à 5,9 millions de francs.

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Travaux de 2007

Début 2007, la façade extérieure est ravalée puis repeinte. Les deux couleurs, une belle ocre et un blanc cassé accompagnent le rythme des ouvertures et des "moucharabiehs" et les portes sont repeintes en rouge basque. L'ocre utilisée a été retrouvée en grattant la façade : c'est en effet la couleur d'origine, avant l'agrandissement des premières arènes.
À l'intérieur, le chantier n'en est pas moins spectaculaire. La piste est entièrement refaite. Ancienne, elle est devenue trop dure pour les chevaux, les toros et les toreros. Sans drainage, elle présente aussi des problèmes d'évacuation lors de fortes pluies. Sur 50 cm, la fondation composée de blocs de pierre est détruite. Le drainage est installé pour éviter les remontées d'argile présente dans le sous-sol. La couche de finition composée de sable de la carrière de Bougue recouvre les 1200 m 2 de la piste. Le callejon est lui refait avec un soubassement en béton, pour éviter l'entretien annuel du bois et pour assurer une meilleure étanchéité. Les burladeros sont refaits à neuf et repeints en rouge, tout comme les portes des torils.

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Label Patrimoine du 20 e siècle

Bien connue des Montois et des aficionados comme un haut lieu festif taurin, la « plaza des toros » de Mont de Marsan est aussi un fleuron de l'architecture du 20 e siècle. Du 20 e siècle dites-vous ? Les arènes n'ont-elles pas été construites à la fin du 19 e siècle? Effectivement c'est en 1889 que la municipalité fait édifier des arènes en dur. Mais en 1933, celles-ci sont restaurées et agrandies. Dès lors les arènes du Plumaçon sont métamorphosées car l'architecte Franck Bonnefous choisit d'utiliser une architecture de style andalou.
C'est ce parti pris, vraiment nouveau et osé pour l'époque, qui est aujourd'hui reconnu par la Commission régionale du patrimoine et des sites. Les arènes montoises font ainsi parties des 38 édifices aquitains (dont 7 landais) qui ont reçu le Label Patrimoine du 20 e siècle.
Institué en 2000, ce label est destiné à attirer l'attention des décideurs, des aménageurs mais aussi et surtout des usagers et du public sur les productions remarquables de ce siècle en matière d'architecture. Ce label est surtout moins contraignant qu'une protection au titre des Monuments Historiques car il n'a aucune incidence juridique ni financière. Il s'agit avant tout d'une action de sensibilisation envers des bâtiments dont l'intérêt architectural et urbain justifie de les transmettre aux générations futures comme des éléments à part entière du patrimoine du 20 e siècle.


















































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