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Historique des arènes du Plumaçon (4/7)

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4 - 1933 : le nouveau plumaçon

Au fil du temps, avec leurs 4000 places, les arènes deviennent trop exiguës pour accueillir des corridas "de prestige". De plus le bâtiment est en assez mauvais état : toiture qui tombe, gradins en bois pourris, nombreuses fissures…

C'est pourquoi, en 1933, la Ville décide d'effectuer d'importants travaux qui prévoient à la fois restauration et agrandissement du Plumaçon. Le chantier est confié à l'architecte Franck Bonnefous.

Celui-ci propose une extension de 3000 places grâce à une disposition en encorbellement des gradins supplémentaires. Il choisit une architecture de style espagnol dans le genre des plazas andalouses qu'il a étudiées au début des années 1930.

Dans ce dessein, les arènes du Plumaçon sont presque entièrement détruites pour être reconstruites sous la forme qu'on leur connaît aujourd'hui.

 

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Les nouvelles arènes en 1935

 

L'inauguration a lieu le 16 juillet de la même année, marquée par de fastueuses fêtes de la Madeleine : une novillada, une corrida avec un cartel de luxe (Chicuelo, Marcial Lalanda, Vicente Barrera), une course landaise mais aussi de nombreuses animations (concert de la Garde Républicaine, courses de chevaux, passage du tour de France, retraite aux flambeaux, concours de tirs, bals, fête foraine…).

 

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Compléments d'informations










Franck Bonnefous

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Frank Bonnefous (1902-1991), architecte en charge du chantier, s'inscrit dans la mouvance architecturale régionaliste de l'époque tout en appliquant sa vision d'un style « arènes andalouses ». Il réalise dans le même style quelques années plus tard l'hôpital Layné.
Il a aussi construit les arènes de Bascons, la mairie de Morcenx comme les foyers municipaux de Roquefort et de Moustey.
  ­ Franck Bonnefous (collection Raoul Laporterie)





























































































Détruites pour être reconstruites


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Démolition des aènes (collection Raoul Laporterie)

Début 1933, sous les coups de pioches, les arènes montoises ont presque disparu. Dans son projet, Franck Bonnefous n'a prévu de conserver que les fondations et certains murs.
La reconstruction nécessite 250 tonnes de ciment et 80 tonnes de fer.
Les grandes nouveautés sont : une galerie sous les gradins pour le déplacement de spectateurs, élargissement de l'accès à la piste, suppression des câbles électriques aériens remplacés par des réflecteurs, installation d'une infirmerie dans la conciergerie refaite, réfection des sanitaires, aménagement d'une écurie pour les chevaux des picadors, de nouveaux gradins en ciment qui peuvent accueillir presque 8000 spectateurs (à peu près l'équivalent de la population montoise de l'époque !).

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Arènes reconstruites (collection personnelle)







































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