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Historique des arènes du Plumaçon (2/7)

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2 - 1852~1889 : les arènes de la place Saint-Roch

Vers le milieu du 19 ème   siècle, Mont de Marsan se dote d'une véritable structure capable d'accueillir à la fois des spectacles taurins de premier ordre et un public nombreux. Construites en 1852 par la municipalité grâce à une souscription lancée auprès des Montois, les nouvelles arènes symbolisent l'attachement de la ville à une tradition taurine séculaire. Montées chaque année place Saint-Roch, elles ont la forme d'un amphithéâtre carré d'une capacité d'environs 2000 places.

En 1862 a lieu la première course hispano-landaise avec mise à mort d'un taureau. Cette époque marque la fusion entre les traditions de la course landaise et les règles de la course espagnole, récemment importée.
 

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Azulejo - place Saint-Roch 

La place Saint-Roch est le haut lieu de la tauromachie à Mont de Marsan jusqu'au 19 juillet 1878, veille des fêtes de la Madeleine où les arènes sont la proie des flammes.

La population pense à un acte criminel et en est émue. De là, mûrit l'idée d'une construction en dur, moins vulnérable…



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Compléments d'informations






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Souscription

Cette souscription est lancée, fin mars 1852, par la « Société des fêtes ». Cette dernière a pour but de récolter l'argent nécessaire à l'é dification de nouvelles arènes. Les Montois sont tellement enthousiastes que moins de deux mois après la somme est réunie.
Les nouvelles arènes sont inaugurées le 18 juillet 1852 par Adolphe Marrast, maire de Mont de Marsan, en présence de M. Ritter (ingénieur des Ponts et Chaussées qui en a dessiné les plans) et M. Baron (l'entrepreneur).






























































Les arènes sont la proie des flammes

A las cinco de la tarde les arènes de Mont de Marsan brûlent. Nous sommes le vendredi 19 juillet 1878 , veille des fêtes de la Madeleine.
En ce terrible après-midi d'été, sa structure en bois favorise la propagation des flammes qui atteignent aussi des maisons entourant la place. À 20h, grâce à l'efficacité des pompiers aidés de militaires et d'h abitants, le feu est circonscrit. Mais les dégâts sont lourds : maisons et amphithéâtre très endommagés, trois toros brûlés vifs et neuf autres qui se promènent dans la ville en compagnie de deux vaches de courses. Ces derniers ne manquent pas de créer une certaine panique. Deux toros passent place de l'Hôtel de Ville, descendent la Cale de l'Abreuvoir et rentrent dans la Midouze d'où ils sont sortis pour être enfermés dans un magasin. Dans leur cavale, ils ont renversé une charrette et un des deux cornus a transpercé le poitrail d'un cheval. L'autre groupe de fuyards, parti en direction de la route de Grenade, a pu être stoppé et parqué dans la métairie du Pouy.
Malgré tout la Commission des fêtes maintient les courses. Grâce à un remarquable travail de 70 charpentiers et de peintres locaux, l'amphithéâtre est de nouveau utilisable dès le surlendemain du drame. De son côté, un vacher a réussi à ramener par la ruse les toros aux arènes. Son troupeau a servi à appâter les toros qui ne se font pas prier pour suivre « mesdemoiselles » les vaches jusqu'au toril. Bien évidemment, pour les deux vaches échappées le subterfuge n'a pas fonctionné…
Le dimanche 21 juillet la première course a lieu, la feria est sauvée.
¡Ay qué terribles cinco de la tarde!




































































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